Quatre danseurs évoluent dans un dispositif, deux mètres par deux, un espace restreint pour chacun. Cette proposition est née du contexte sanitaire que nous vivons depuis plusieurs mois, qui bouleverse nos vies, notre rapport à l’altérité et qui s’inscrit dans nos corps.

Traversant ces nouveaux espaces interrelationnels, comme une journée sans fin, la performance met en jeux nos corps, nos devenirs et transformations dans un espace qui nous est contraint : 2mx2.

Dans un contexte tendu, où le contact physique est retenu, l’usage des expressions « distanciation physique, sociale » annoncent de nouveaux paradigmes. Qu’en est-il de l’altération de nos échanges, interactions et organisations sociales ? La recherche de nouvelles modalités de contacts, de relations sensibles et organiques sont à l’œuvre.

Une danse répétitive, hypnotique, extatique, qui nous emporte, en quête d’une expression qui se veut libératrice.

Ce projet trouve sa place dans divers lieux et quasi en tout lieu. Il se nourrit des travaux d’Edward T. Hall sur la proxémie et nous invite à questionner nos interactions au travers des notions, d’espaces intimes, personnels, sociales et publics.

Cette pièce minimaliste s’écrit à partir de principes mathématiques, géométriques qui invitent les spectateurs à construire leur propre imaginaire. La proposition raisonne avec l’architecture d’un lieu et déplace le regard du spectateur. Des motifs symboliques sont les éléments d’un langage qui se développe pour ouvrir un nouvel horizon.

PIÈCE CHORÉGRAPHIQUE TOUT PUBLIC DE 20 MIN
PERFORMANCE SCENIQUE / FORME DE RUE ET D’EXTERIEUR

DISTRIBUTION